Vous versez 335€ par an (somme qui peut être réglée en une fois ou par virement mensuels si vous le souhaitez) et un enfant vous est «confié». Vous le suivrez jusqu’à la fin de sa scolarité. Vous pourrez lui écrire et lui rendre visite. Vous recevrez annuellement au moins une lettre, une photo récente et les résultats scolaires. Et surtout, vous aurez le bonheur d’avoir joué un rôle déterminant dans son développement
En France, nous avons cette chance que les dons effectués à une association humanitaire ouvrent droit à une déduction fiscale, c’est-à-dire une réduction de l’impôt sur le revenu. Ceci est valable pour les dons comme pour les parrainages et pour les particuliers comme pour les entreprises :
- Particuliers : une réduction de l’impôt sur le revenu (IR) de 66% du montant du dons dans la limite de 20% du revenu imposable. Par exemple, pour 335€ versés, votre parrainage après déduction fiscale vous revient à 147.40€
- Entreprises : une réduction de l’impôt sur les sociétés (IS) de 60% du don, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires reportable sur 5 ans. Par exemple, pour 1000€ versés, votre don, après déduction fiscale vous revient à 400€
Vous recevrez par email, au mois de mars de chaque année civile, le reçu fiscal correspondant à votre don ou parrainage. Il ne vous restera plus qu’à en inscrire le montant dans la case 7UF de votre déclaration de revenus.
Etre parrain, être marraine, c’est avoir un jour pris conscience des conditions très difficiles dans lesquelles certains enfants vivent, dans un coin ou un autre de la planète. C’est avoir ressenti cet élan de générosité qui nous pousse à nous mettre en action et à nous relierà ces enfants. Etre parrain, être marraine, c’est vouloir bien sûr contribuer du mieux possible à l’amélioration de leurs conditions de vie, mais c’est aussi vouloir leur faire un signe, un signe fort, pour qu’ils ne se sentent plus jamais tout à fait seuls.
Etre parrain, être marraine, c’est connaître la fragilité du lien qui nous relie aux enfants, un lien que l’on voudrait fort, solide, lisible, mais qui parfois s’effiloche, de par l’usure du temps, le poids des cultures et la barrière du langage. Mais la chaleur se ravive par une lettre, par un dessin, par quelques nouvelles que l’on trouve trop rares et qui ont pourtant souvent demandé bien de l’énergie de la part des bénévoles de l’association.
Car être parrain, être marraine, c’est confier cette attention précieuse que l’on porte à l’enfant à des tiers animés de la même intention bienveillante, et qui vont avoir la lourde charge de convertir l’élan de générosité en grains de riz, en heures d’étude, en soins médicaux, en vigilance quotidienne.
Alors il me semble que le sens d’une assemblée générale de notre association «Sourire Angkor» c’est bien de regrouper ces différents liens : celui qui va des parrains aux enfants, celui qui va des parrains aux bénévoles de l’association, celui qui va de ces bénévoles vers les enfants. Tisser ces trois liens de la générosité, de la communication et de l’efficacité, pour former une tresse solide et puissante que nous pourrons offrir aux enfants.
Sylvie Monpoint