Nous vous proposons un échange avec Sylvie Cabanes, secrétaire de notre association qui assure le précieux travail de fond nécessaire au bon fonctionnement de Sourire Angkor. Nous l’avons interrogée sur ses motivations pour cette mission de bénévolat, sur la teneur de sa tâche et sur sa vision de l’association.

SA : depuis quand avez-vous pris la charge du secrétariat de Sourire Angkor ?

SC : la passation de relai avec Fabienne CHOEUN a eu lieu en mai 2009. Depuis, le secrétariat de Sourire Angkor est assuré en binôme avec la Vice-Présidente, Sylvie MONPOINT.

SA : Comment s’est faite votre rencontre avec l’association ?

SC : C’est par son site Internet que j’ai connu Sourire Angkor. Je souhaitais depuis longtemps parrainer un enfant cambodgien dans le cadre d’une association à taille humaine. Je connaissais bien sûr les grandes associations de parrainage mais leur fonctionnement était trop loin de mes attentes. A force de recherche sur Internet, un jour j’ai tapé la bonne combinaison «parrainage enfants Siem Reap, association Montpellier». Les informations sur le fonctionnement de Sourire Angkor disponibles sur le site internet me laissaient entrevoir que j’étais sur la piste du type de parrainage qui me convenait. De plus, le siège de l’association était à deux pas de mon lieu de vie, Montpellier.
Mais il me fallait en savoir plus avant de me lancer dans le parrainage et rencontrer ces personnes «à taille humaine» qui s’occupaient de cette association. J’avais besoin d’avoir confiance. C’est lors d’une assemblée générale que j’ai pu faire connaissance de toute l’équipe et de certains d’entre vous, parrains et marraines.
A la suite de cette assemblée générale j’étais définitivement conquise et rapidement on me proposa de parrainer une petite fille.

SA : Qu’est ce qui vous motive et vous donne l’envie de vous investir dans cette mission ?

SC : Permettre à des enfants de familles défavorisées de suivre une scolarité puis une formation en vue d’avoir un métier, c’est le meilleur moyen de réduire la pauvreté qui amène très souvent les enfants à la prostitution et à la délinquance. Quel que soit notre investissement dans l’association, je crois que c’est ce qui nous motive. Certains membres du bureau présents depuis l’origine (2001) ont souhaité cesser leur fonction, il me paraissait important de prendre le relai et de poursuivre le travail qu’ils avaient accompli jusque là. Sans bénévolat Sourire Angkor ne peut exister.Nous espérons que dans les années à venir de nouvelle bonnes volontés viendront enrichir notre équipe.

SA : Concrètement, quel est votre travail au sein de l’association ?

SC : Je m’occupe essentiellement du suivi des cotisations, des dons, etc. et de tenir à jour les coordonnées des parrains et des donateurs. Les affectations d’enfants sont elles gérées par le Président et la Vice-Présidente.

SA : Etes vous parfois confrontées à des difficultés dans l’accomplissement de vos tâches ?

SC : N’étant pas très à l’aise avec l’anglais, il m’est difficile de faire le lien avec Yada et Malay, équipe Cambodgienne de Sourire Angkor. C’est une des raisons qui fait que les relations avec le Cambodge sont gérées par la Vice-Présidente.
Une autre difficulté est que parfois des parrains ou marraines ne répondent pas à nos courriels et cela nous obligent à écrire à nouveau ce qui représente un surcroit de travail.

SA : Parrainez-vous un ou une enfant dans l’association ?

SC : Oui, elle s’appelle Kagna et va avoir 13 ans. Ses résultats scolaires sont prometteurs. Je la marraine depuis 2008.

SA : Avez-vous eu l’occasion de la rencontrer ?

SC : oui, en novembre 2008. Nous nous sommes rencontrées chez elle à Siem Reap. J’ai fait la connaissance de sa maman, de sa grand-mère et de sa soeur. Elle était très timide. J’étais tout sourire et toute émue. J’espère y retourner très bientôt.

SA : Avez-vous un souhait, une espérance, un vœu à formuler pour l’avenir de Sourire Angkor ?

SC : Mon souhait, que Sourire Angkor garde sa philosophie d’association à taille humaine. Cela pourrait faire penser à un certain conservatisme de ma part, selon moi ce souhait ne s’oppose pas aux évolutions que doit entreprendre toute structure pour s’adapter au monde qui change.
L’âme doit rester…